ISABELLE GALLORINI LA DAME DE ROYAN

"Je ne peux que faire l'éloge des femmes qui ont réussi dans le monde des courses" déclarait récemment Guillaume Macaire. Il précisait lors d'un dossier médiatique consacré à la réussite de ces dames :" le sexisme s'abolit peu à peu notamment en raison des qualités manifestées par celles-ci dans leur travail."

Ces propos sympathiques peuvent s'appliquer à Isabelle Gallorini installée à proximité de l'hippodrome de Royan en attendant de rejoindre les "ténors" sur le centre d'entraînement, dans le cadre d'un projet d'extension.

Connaissant une réussite grandissante, la fille du célèbre Jean Paul Gallorini s'est fait un prénom. Lors d'une excellente interview recueillie par Marie Pauline Garreau pour le journal Paris-Turf, Isabelle expliquait avec humour:" Il n'y a pas que Guillaume Macaire, Arnaud Chaillé-Chaillé et François Nicolle, je suis si on peut dire dans le triangle des Bermudes."

Revenant sur son parcours professionnel, elle déclarait alors:" Je me destinais à être professeur de sport mais le virus vous rattrape toujours. J'ai appris le métier avec mes parents ce qui constitue un plus. C'était l'école à la dure. Cela m'a permis de voir les réalités du métier quand je me suis installée à mon compte."

Désormais 13 éléments appartenant à différents propriétaires dont la réputée Ecurie Zingaro sont sous sa responsabilité. Elle tenait à préciser :" Mon père est vraiment un modèle pour moi. Il m'a toujours conseillé de faire ce que l'on sait faire en s'entourant des bonnes personnes. Bartabas est un homme de challenges, aussi avec lui je peux travailler sérieusement. Je cherche aussi à entretenir une relation de confiance avec mes propriétaires car je sais qu'un cheval à l'entraînement coûte cher. Je les remercie de leur confiance."

Dotée d'un sacré tempérament, épaulée notamment par Jacques Ricou, Isabelle Gallorini travaille dur car pour elle : "entraîner c'est plus qu'un métier, c'est un choix de vie..."

Albert AELION

BONITO DU BERLAIS SUPER STAR D'UN FESTIVAL CHAILLÉ-CHAILLÉ

Véritable champion entraîné sur le site de La Palmyre par Arnaud Chaillé-Chaillé, le hongre de 4 ans Bonito du Berlais a effectué une démonstration pour sa rentrée à Auteuil sur les haies dans une course de groupe III, monté par Mathieu Carroux.

Ce fils de Trempolino souvent décrit comme un cheval "sortant de l'ordinaire" sur ce même blog, a franchi un nouveau palier. Il a surclassé le lot de ses opposants, laissant sans voix le public des turfistes.

Son jockey déclarait à la presse après l'épreuve:" il mûrit et paraît bien au-dessus de tout le monde". Des propos confirmés par son entraîneur:"Bonito du Berlais était prêt à faire sa rentrée après avoir passé un hiver sans problème. Il n'a pas encore fini de fleurir..."

Le crack de James Douglas Gordon évolue dans une autre dimension. Son tempérament et son physique font la différence. D'après les observateurs, il s'agit d'un "extraterrestre" dont les prochaines sorties à Paris sont attendues avec impatience.

Le second gros morceau de cette journée d'obstacle à Auteuil est revenu à Lachlan Bridge, un hongre de 7 ans. Délaissé à la cote, il a surpris en remportant au finish le Prix Troytown, un steeple-chase, monté par Mathieu Carroux qui réussissait un joli coup de deux avec à la clef un carton plein pour l'écurie Chaillé-Chaillé.

Enfin, soulignons la performance du 3 ans de l'entraînement de Guillaume Macaire Chœur du Nord, avec l'aide de l'habile Vincent Cheminaud. Face à ses contemporains, ce poulain entier élevé par le haras de Nonant-le-Pin a donné de sérieux espoirs dans le Prix Rush qui permettait ainsi à son mentor d'enlever pour la septième fois cette course de haies. Manifestement les royannais se portent bien...
Albert AELION