La grande interview du mois : Marc SOLNY
Marc Solny, bonjour vous avez été élu cette année, vice-président de la Société des Courses de Royan Atlantique. Quelle est votre motivation ? Et quel est votre parcours au sein de l'Institution des Courses ?
De votre deuxième question découle la première. En mai 1973, j'ai été embauché en qualité de comptable par la Société de Sport de France, la plus petite des sociétés de courses parisiennes. Cette société avait la particularité d'utiliser l'ensemble de son personnel administratif (chauffeurs et concierge compris) à des postes très différents sur les hippodromes (Fontainebleau, Rambouillet, Le Pin et bien sur Evry et Vichy) gérées par Sport de France. Nous étions tour à tour juge à l'arrivée, Cameramen, photographes, ambulanciers, caissier"détalonneur" des tickets d'entrées, nous faisions sortir les chevaux à chaque course etc. Tout cela pour dire que le fonctionnement d'une réunion de courses nous était familier.
Puis la partie « Province »de Sport de France a été étoffée avec la prise en charge de la comptabilité de nouvelles sociétés comme Compiègne, Dieppe, Le Touquet et Gournay en Bray,la direction de Sport de France m'en confia alors la responsabilité.
Mais très vite, grâce à des personnes comme Marcel Delzons qui fut secrétaire général du Club des gentlemen-riders et des cavalières, des sociétés de Compiègne et de Dieppe, puis de Charles Le Tertre, qui fut Directeur de Sport de France, puis du GIE G.A.L.O.P au moment des fusions des Sociétés parisiennes du Galop en 1993, de Jacques Géliot, qui fut entre autres, Président de la Fédération Régionale Ile de France et du Conseil du cheval, d'Hubert de Catheu qui a été Président de Sport de France et de Vichy, de Jacques Bouchara qui fut Vice Président de France Galop et Président de Vichy, de Thierry Délègue qui a été directeur des Courses et des Sites et enfin de Louis Romanet, directeur général de France Galop , ma carrière, plutôt ma vie prit une toute autre direction avec plus tard, l'aide et la confiance de Présidents comme Roland Fougedoire, Nicolas et Fréderic Landon.
De votre deuxième question découle la première. En mai 1973, j'ai été embauché en qualité de comptable par la Société de Sport de France, la plus petite des sociétés de courses parisiennes. Cette société avait la particularité d'utiliser l'ensemble de son personnel administratif (chauffeurs et concierge compris) à des postes très différents sur les hippodromes (Fontainebleau, Rambouillet, Le Pin et bien sur Evry et Vichy) gérées par Sport de France. Nous étions tour à tour juge à l'arrivée, Cameramen, photographes, ambulanciers, caissier"détalonneur" des tickets d'entrées, nous faisions sortir les chevaux à chaque course etc. Tout cela pour dire que le fonctionnement d'une réunion de courses nous était familier.
Puis la partie « Province »de Sport de France a été étoffée avec la prise en charge de la comptabilité de nouvelles sociétés comme Compiègne, Dieppe, Le Touquet et Gournay en Bray,la direction de Sport de France m'en confia alors la responsabilité.
Mais très vite, grâce à des personnes comme Marcel Delzons qui fut secrétaire général du Club des gentlemen-riders et des cavalières, des sociétés de Compiègne et de Dieppe, puis de Charles Le Tertre, qui fut Directeur de Sport de France, puis du GIE G.A.L.O.P au moment des fusions des Sociétés parisiennes du Galop en 1993, de Jacques Géliot, qui fut entre autres, Président de la Fédération Régionale Ile de France et du Conseil du cheval, d'Hubert de Catheu qui a été Président de Sport de France et de Vichy, de Jacques Bouchara qui fut Vice Président de France Galop et Président de Vichy, de Thierry Délègue qui a été directeur des Courses et des Sites et enfin de Louis Romanet, directeur général de France Galop , ma carrière, plutôt ma vie prit une toute autre direction avec plus tard, l'aide et la confiance de Présidents comme Roland Fougedoire, Nicolas et Fréderic Landon.
Des bureaux au terrain...
Je quittais très vite mon bureau pour me précipiter aux courses pour tenir des rôles plus proches du service technique des courses. Cela m'amena à prendre en charge en qualité de secrétaire général, les sociétés de Dieppe, de Fontainebleau puis de Vichy comme secrétaire général Adjoint dans un premier temps puis de secrétaire général par la suite jusqu'en 1998.
De cette période je garde le plaisir d'avoir pu travailler en très bonne intelligence avec nos amis trotteurs et en particulier avec Jacques Chartier, directeur technique du cheval français.
La carrière à France Galop
En octobre 1998, Louis Romanet me fit revenir à Paris pour me confier sous la Direction de Thierry Délègue, le poste de chef de la Division des six Sites de France Galop. J’ai ainsi fait la connaissance de ces directeurs d'hippodromes charismatiques et attachants et ô combien soucieux de la qualité de leurs pistes Dans cette nouvelle fonction je fus grandement aidé par mes bienveillantes assistantes.
En 2002 Louis Romanet me confia, en qualité de chargé de mission le soin de recréer le lien entre la Société Mère et l'ensemble des sociétés de courses régionales courant au galop. De veiller à sécuriser ces hippodromes, à leur apporter le soutien de France Galop pour leurs travaux de modernisation, afin que beaucoup de ces sociétés puissent accueillir des réunions avec enjeux extérieurs. Ces sociétés devaient axer leurs efforts sur la régularité des parcours et de l'organisation. Nous les avons formés à l'utilisation de nouveaux logiciels informatiques. L'arrivée d'Hubert Monzat à la tête de France Galop en 2008 permit de mettre encore plus en avant le rôle de ce « service province » au service des régions.
Durant ces dernières périodes j'assurais avec d’autres, la fonction de directeur de réunions sur les hippodromes parisiens (dont Deauville). Ce qui me permit de diriger ces hippodromes pour les plus grands événements. (Arc de Triomphe, week-end de l'obstacle, prix de Diane etc.)
Cette dernière partie de ma carrière fut un régal. Elle me permit de tisser des liens amicaux avec nombre de présidents de sociétés de courses, mais également avec des professionnels entraineurs ou propriétaires.
De travailler avec des dirigeants exceptionnels dont Gilles Delloye et des hommes aimants et adorants leur métier. Il y en a tant mais je n'en citerai qu'un en la personne de Christian de Lagarde.
Et maintenant Royan…
Voila pourquoi, après toutes ces années passées au sein de l'institution des courses comme salarié, et après m'être installé à Pontaillac j'ai accueilli la proposition du Président Jean -Marie Chasseboeuf de rejoindre le conseil d’administration puis le bureau de la Société des Courses de Royan Atlantique, comme bénévole, avec joie, souhaitant ainsi faire partager un peu de ce que j'ai appris tout au long de ces presque 40 dernières années.
Marc Solny nous vous remercions sincèrement de cette interview et à bientôt pour nous parler de la 2ème phase des travaux de l’hippodrome de Royan Atlantique qui débutent en octobre 2012.
Interview réalisée par Benoit COMBAUD le 08/08/2012