DIMANCHE 24 JUILLET : UN DOUBLÉ GAETAN MASURE-FRANCOIS NICOLLE

Du monde pour ce rendez-vous où le tandem composé du jockey Gaëtan Masure et de l'entraîneur François Nicolle a réussi un coup de deux. D'une part en enlevant haut la main le Prix de Montignac avec Brishkille, puis le Prix du journal Le Littoral tout aussi nettement avec Danseur Jaguen.

Ensuite, belle lutte à l'arrivée du Prix du Conseil Régional au trot avec le succès au finish de Clara Dallauch la plus tenace. Victoire encore dans le Prix de la Société des courses d'Angoulême, où sous la poigne de Jean Philippe Monclin, Business Class l'emportait. Son driver était récompensé sur le podium par Régis Maurice bien connu à Angoulême.

En plat, la "grise" Une Royal remportait brillamment le Prix Sorovisa montée par l'apprenti Tristan Baron dont c'était la 8ème victoire de l'année.

Au cours de ce programme mixte Urf du Rib profitant d'un engagement de luxe à la limite du recul a enlevé le Prix du Chateau de la Roche Courbon représenté comme chaque année par Florence Cabannes. Enfin, pour clore cette journée ensoleillée Apache de Beaum à l'attelé faisait la différence sans aucune difficulté dans le Prix de la Société des courses de Jarnac. Déferré pour la première fois des 4 pieds, ce hongre de 6 ans entraîné en Mayenne s'est senti pousser des ailes.

GUILLAUME MACAIRE SUR LE PODIUM

Entraîneur vedette sur ses terres de Royan, Guillaume Macaire a répondu sur le podium aux questions de l'animateur Frédéric Rateau. En effet, les courses françaises traversent une crise quelque peu inquiétante et les réflexions de cet homme de cheval ne manquaient pas d'intérêt. Globalement pour Guillaume Macaire :" Dans notre profession chacun tire les ficelles dans son coin,aussi je pense qu'il serait bon de créer une Société Hippique unique capable de s'imposer face aux pouvoirs publics. En élevage, il faut garder nos fondamentaux qui ont fait la réussite des courses françaises. Humainement, des efforts considérables ont été consentis par l'institution pour assurer la sécurité des hommes et des chevaux sur les champs de courses, mais le risque zéro n'existe pas. Enfin, médiatiquement parlant, le cheval qui est un animal magnifique a une image visuelle à véhiculer dans le public".
Albert AELION